Mai 1968 Ce mois en France ce distingue des

Mai 1968

     Ce mois en France ce distingue des autres mouvements  par l’union spontanée des étudiants et des ouvriers. Depuis novembre 1967, l’université de Nantes est en grève pour protester contre l’organisation des études. En janvier 1968, deux conflits, à Caen et à Fougère, déclenchent la violence policière. Le « mouvement du 22 mars »prend la relève avec en tête Daniel Cohn-Bendit.
Les événements prennent une autre ampleur car ils sont accompagnés de puissantes manifestations d'étudiants, puis d'une grève générale qui paralyse complètement la France. Ce mouvement s'accompagne d'une vague de réunions à l'intérieur des organismes, des entreprises, des administrations, des lycées et des universités...

Les conséquences de ce MAI 68:

      Les accords de Grenelle : il y a une augmentation de 35 % du SMIC à 600 F par mois, de 10 % des salaires ainsi qu’une réduction du temps de travail suite à des négociations menées en particulier par Monsieur Jacques Chirac.

     L’Assemblée Nationale est dissoute le 30 mai 1968.

     De nouvelles valeurs apparaissent : elles sont centrées autour de l'autonomie et la valorisation de l'individu impliquant le refus des règles traditionnelles de la société et la remise en cause de l'autorité.

       La libération sexuelle est l'un des grands thèmes de Mai 68, de façon à correspondre avec l'arrivée des contraceptifs modernes. Le féminisme se développe aussi, avec son mouvement le plus radical, le MLF, et joue un grand rôle dans l'implosion du militantisme traditionnel.

       En temps qu’élève, on devient un sujet pouvant intervenir dans la pédagogie. Arrive la  dimension de la parole libre et du débat.Une dimension également à l'origine de la participation des élèves et des parents aux conseils de classe et de la redéfinition des règlements scolaires dans les établissements dès juin 1968.

Des Slogans :
-Il est interdit d'interdire.
Au départ  une simple boutade lancée par le fantaisiste Jean Yanne, et qui sera ensuite reprise au premier degré, ce dont il se montrera surpris... et amusé.
-Je prends mes désirs pour des réalités car je crois en la réalité de mes désirs.
-Ceux qui font les révolutions à moitié ne font que se creuser un tombeau.
-On ne revendiquera rien, on ne demandera rien. On prendra, on occupera.
-Plébiscite : qu'on dise oui qu'on dise non, il fait de nous des cons.
-On achète ton bonheur. Vole-le.
-Élections, piège à cons.
En réponse à la violente répression, des affiches sérigraphiées disent : "Les CRS aussi sont des hommes : la preuve, ils violent les filles dans les commissariats."

RAJAONA